12 mai 2011
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Comment il convient de manger les huîtres
Les huîtres se servent au début du repas. Elles sont apportées ouvertes sur une assiette remplie de glace pilée à chaque convive, dès son arrivée à table, avec un citron ou un demi-citron. La fourchette à huîtres placée à côté de l'assiette est à trois fourchons courts et larges, son bord latéral est tranchant.
Pour manger l'huître, on saisit la coquille de la main gauche ; de la main droite, avec le bord de la fourchette, on sectionne le muscle qui attache l'huître à sa coquille ; on met alors de la main droite, ayant posé la fourchette, quelques gouttes de citron sur l'huître, on reprend la fourchette, on la glisse sous l'huître qui, étant ainsi enlevée, est portée à la bouche. La coquille vide est replacée sur l'assiette et on passe à une autre.
Si l'on se trouve à une table où ces règles sont inconnues, il faut les conserver soi-même, autant que possible. Si l'on n'a pas de fourchette spéciale, on détachera l'huître de la coquille avec son couteau et on la soulèvera avec la fourchette ordinaire.
On présente avec les huîtres des tartines de pain noir beurré, des citrons et une sauce relevée.
Extrait du Guide des convenances par Liselotte
Jean-François de Troy (1679-1752), Le Déjeuner d'huîtres, 1735
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DES LIVRES
11 mai 2011
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Quel rapport entre Carl Larsson, peintre et dessinateur suédois, et Walt Disney, dessinateur américain et réalisateur, avec son équipe, de films d'animation ? Un grand talent et.. un jeu de mots pour mon article de ce mercredi, destiné aux enfants de sept à soixante-dix-sept ans, comme disait Hergé, le créateur de Tintin.
On peut être attaché à son bouleau...
Carl Larsson (1853-1919), Le Bouleau
... sans être l'esclave de son boulot.
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DES FILMS
10 mai 2011
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Kenneth Grahame (Édimbourg 1859 - Pangbourne, Berkshire 1932)
Écrivain britannique
Il est connu pour son roman Le Vent dans les saules (1908), classique de la littérature pour enfants.
Portrait par J. Singer Sargent
Il n'y a rien, absolument rien, qui puisse se mesurer
au plaisir simple de se balader en bateau...
Ferdinand Gueldry, L'Embarquement, vers 1900
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DES CITATIONS
9 mai 2011
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André Chénier, poète français, est né à Constantinople en 1762. Partisan du mouvement révolutionnaire, il protesta ensuite contre les excès de la Terreur et mourut guillotiné en 1794, à l'âge de 32 ans. Il voulut concilier dans son œuvre son admiration pour la poésie grecque et son enthousiasme pour les philosophes du XVIIIème siècle.
Inquiétudes de l'homme
Tout homme a ses douleurs ; mais, aux yeux de ses frères,
Chacun d'un front serein déguise ses misères.
Chacun ne plaint que soi ; chacun, dans son ennui,
Envie un autre humain, qui se plaint comme lui.
Nul des autres mortels ne mesure les peines
Qu'ils savent tous cacher, comme il cache les siennes ;
Et chacun, l'œil en pleurs, en son cœur douloureux,
Se dit : « Excepté moi, tout le monde est heureux ! »
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DES POEMES
7 mai 2011
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En avril, ne quitte pas un fil...
Tableau de Joseph-Frédéric-Charles Soulacroix (1858 - 1933)
...en mai, fais ce qu'il te plaît.
Tableau de Théo van Rysselberghe (1862 - 1926)
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DES CITATIONS
6 mai 2011
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Sidonie Gabrielle Colette, dite Colette
(Saint-Sauveur-en-Puisaye, Yonne 1873 - Paris 1954)
Romancière française
Son œuvre est une célébration sensuelle de la nature et des relations humaines :
Claudine (1900-1903), La Vagabonde (1910), Chéri (1920), Le Blé en herbe (1923), Sido (1930).
Portrait de Colette vers 1890
Violettes à courte tige, violettes blanches et violettes bleues, et violettes d'un blanc-bleu veiné de nacre mauve.
Éléonore Escallier, Bouquets de violettes, 1856
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DES CHANSONS
5 mai 2011
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Parce que nous avons tous quelque chose de la bulle chantée par Philippe Juliette, compositeur de chansons pour les enfants, petits et grands, voici un article consacré à ce globule d'air, de vapeur, qui s'élève à la surface d'un liquide, selon la définition donnée par le dictionnaire.
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DES CHANSONS
4 mai 2011
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Paul Éluard (Saint-Denis 1895 - Charenton-le-Pont 1952)
Poète français
Il participa à la création du groupe surréaliste. Engagé dans la Résistance, il écrivit en 1942,
aux heures les plus sombres de la guerre, le célèbre poème Liberté dont voici la dernière strophe :
Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer
Liberté
Tu fais des bulles de silence dans le désert des bruits.
Luigi Amato (1898-1961), Bulles de savon
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DES CITATIONS
3 mai 2011
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Le premier métier de Jean de La Fontaine (1621-1695), le célèbre fabuliste, est évoqué dans ce passage d'un livre de Léo Claretie :
« La Fontaine fut d'abord inspecteur des Eaux et Forêts. Ce n'était pas un fonctionnaire ordinaire. Il parcourait les bois, mais il oubliait la plupart du temps sa fonction. Il flânait et il rêvassait. Il n'inspectait rien du tout. Il regardait les grands arbres, les fougères, les taillis, peu attentif au travail des bûcherons, à la marque des troncs à abattre ou à conserver : tous ces détails ne l'intéressaient pas. Mais ce qui captivait son attention, c'était le volètement des oiseaux dans les branches, la fuite rapide des lapins et des rats, le guet des renards et des chats autour des poulaillers, le chant clair et matinal du coq, la biche attentive dont la tête sort du buisson, le chien qui se désaltère au ruisseau, l'âne qui porte les sacs au moulin. »
Cette jolie description m'a fait penser au monde merveilleux (trop merveilleux ?) de Walt Disney. C'est pourquoi j'ai mis comme illustration un dessin extrait d'un film d'animation du dessinateur et créateur des fameux studios Disney.
Walt Disney, Bambi et les animaux de la forêt
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DES LIVRES
2 mai 2011
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Voici un poème de José-Maria de Heredia sur le soleil couchant. L'idée m'en est venue, car je me suis levée ce matin avec des envies de soir. Mais le temps passe trop vite pour ne pas encore l'accélérer. Alors profitons d'abord de cette journée, la deuxième du mois de mai, qui s'annonce fraîche et ensoleillée.
Soleil couchant
Les ajoncs éclatants, parure du granit,
Dorent l'âpre sommet que le couchant allume :
Au loin, brillante encor par sa barre d'écume,
La mer sans fin commence où la terre finit.
A mes pieds c'est la nuit, le silence. Le nid
Se tait ; l'homme est rentré sous le chaume qui fume ;
Seul, l'Angélus du soir ébranlé dans la brume,
A la vaste rumeur de l'Océan s'unit.
Alors, comme du fond d'un abîme, des traînes,
Des landes, des ravins, montent des voix lointaines
De pâtres attardés ramenant le bétail.
L'horizon tout entier s'enveloppe dans l'ombre,
Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre,
Ferme les branches d'or de son rouge éventail.
José-Maria de Heredia, Les Trophées
Paul Chaigneau (1879-1938),
Troupeau de montons s'abreuvant au coucher du soleil
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DES POEMES