3 août 2011
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« On la voit se fixer de préférence aux édifices abandonnés. Les hommes n'y sont plus, dit-elle, et elle construit paisiblement sa demeure au lieu qui a déjà vu passer plus d'une génération. Si elle redescend aux villes et aux campagnes, elle ne se fixe qu'à la maison paisible où nul bruit ne troublera sa petite colonie, et à l'abri de laquelle la hutte solide qu'elle s'est si soigneusement pratiquée peut durer assez longtemps pour lui épargner, l'année prochaine, de nouveaux labeurs. Elle se fie aux procédés de bon accueil ; elle aime qu'on ne la dérange pas, et s'abandonne à qui l'aime. »
NODIER
John James Audubon (1785-1851), Hirondelle rustique ou Hirondelle des granges
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DES LIVRES
2 août 2011
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Il ne faut jamais regarder quelqu'un qui dort.
C'est comme si on ouvrait une lettre
qui ne vous est pas adressée.
Pierre Bonnard (1867-1947), Femme endormie (vers 1928)
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DES CITATIONS
1 août 2011
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Non ! Non ! Non !
Edward Henry Potthast (1857-1927), A Hazy Day
Oui ! Oui ! Oui !
Edward Henry Potthast (1857-1927), At Rockaway Beach
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DES CITATIONS
30 juillet 2011
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Voici un dessin de Michèle Morgan que j'ai fait à partir d'une photo des années cinquante.
De son vrai nom Simone Roussel, Michèle Morgan est une actrice française née en 1920. Le film Gribouille (1937) lui offre son premier rôle important. Mais c'est avec Le Quai des brumes en 1938 qu'elle devient célèbre face à Jean Gabin qui lui murmure : «T'as d'beaux yeux, tu sais.» Elle se distingue par son élégance, son visage aux traits réguliers et son regard d'un bleu limpide.
En 1942, elle s'exile aux Etats-Unis, épouse l'acteur et réalisateur William Marshall dont elle aura un fils, Mike, décédé en 2005. De retour en France après la guerre, elle tourne La Symphonie pastorale qui lui vaut le Grand Prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes en 1946. Elle divorce en 1948 pour se marier avec l'acteur Henri Vidal qui mourra d'une overdose en 1959. Puis elle sera la compagne du cinéaste Gérard Oury jusqu'au décès de celui-ci en 2006.
Elle tourne Les Orgueilleux (1953) au Mexique avec Gérard Philipe qu'elle retrouvera deux ans plus tard dans le film Les Grandes Manœuvres. Après Benjamin ou les Mémoires d'un puceau en 1968, elle met sa carrière cinématographique en veilleuse pour se consacrer à la peinture.
Elle attribue sa longévité au jour de sa naissance : née un 29 février, elle ne fête son anniversaire qu'une fois tous les quatre ans.
Portrait de Michèle Morgan (17,70 x 25 cm)
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DES DESSINS-PORTRAITS
28 juillet 2011
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A propos de vague et de surf, voici un extrait de Lilo et Stitch, le dessin animé des studios Walt Disney, sorti en 2002.
Lilo, une petite Hawaiienne de six ans, est élevée par sa grande sœur Nani depuis la disparition de leurs parents. Un jour, la fillette adopte dans un refuge un étrange animal extraterrestre, vorace et indomptable, qu'elle appelle Stitch. Une relation d'amitié va naître entre ces deux êtres.
Dans la vidéo ci-dessous qui met à l'honneur le surf, ce sport nautique d'origine polynésienne, Lilo, Stitch, Nani et son (ex)-petit ami David, s'en donnent à cœur joie sur leurs planches portées par les vagues déferlantes.
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DES FILMS
27 juillet 2011
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Voici ma participation pour la lettre V de "True Colors" chez Nikit@
V comme Vague
Pas le vague à l'âme, appelé aussi mélancolie, mais la vague, ce mouvement ondulatoire de l'eau, généralement dû à l'action des courants et du vent.
Georges Lacombe, Marine bleue - Effet de vagues (vers 1893)
Sur les vagues géantes des océans, les surfeurs se déplacent avec une apparente facilité, nous offrant un spectacle grandiose. Voici une démonstration magistrale de cet art de l'équilibre :
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DES HISTOIRES
25 juillet 2011
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La solitude désole le cœur
et contente l'esprit.
Camille Belguise, Échos du silence
Edward Hopper (1882-1967), Onze heures du matin (1926)
Quichottine de La Bibliothèque de Quichottine, m'a inspiré, par ce deuxième tableau d'Edward Hopper, une réponse à son commentaire d'hier que vous pourrez lire ci-dessous.
Edward Hopper (1882-1967), Eté (1943)
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DES CITATIONS
23 juillet 2011
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Sainte Brigitte est fêtée aujourd'hui.
Bonne fête à toutes les Brigitte
Et c'est pour moi l'occasion de vous présenter un dessin de Brigitte Bardot que j'ai fait à partir d'une photo choisie dans une revue.
Née en 1934, Brigitte Bardot pratique la danse classique avant d'être engagée à quinze ans par le magazine Elle qui la fait poser en tant que mannequin junior. Elle est repérée par le milieu du cinéma et tourne son premier film, Le Trou normand (1952), avec Bourvil.
Mais c'est son premier mari, Roger Vadim, qui révèle sa beauté naturelle et son jeu spontané dans son film Et Dieu... créa la femme qu'il réalise en 1956.
Devenue un sex-symbol, Brigitte Bardot enchaîne les films (En cas de malheur, La Vérité, Le Mépris, Viva Maria !), les chansons (La Madrague, Harley Davidson), les liaisons, les maris (Jacques Charrier dont elle aura un fils, Gunter Sachs, et Bernard d'Ormale qu'elle épouse en 1992).
La star française la plus célèbre dans le monde entier met fin à sa carrière cinématographique en 1973 pour se consacrer à la défense des animaux.
Portrait de Brigitte Bardot (17,50 x 28 cm)
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DES DESSINS-PORTRAITS
21 juillet 2011
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Steven Spielberg (né en 1946) a d'abord travaillé pour la télévision. C'est lui qui réalisa le premier épisode de Columbo dont l'acteur principal, Peter Falk, est décédé récemment.
Son premier grand succès fut un téléfilm, Duel, tourné en 1971 avec un budget modeste et sans effets spéciaux.
C'est l'histoire d'un voyageur de commerce, interprété par Dennis Weaver, qui traverse en voiture le désert de Californie. Il est pris en chasse par un énorme camion qui le poursuit sans relâche. Une lutte à mort s'engage entre les deux véhicules.
La frayeur éprouvée par le spectateur vient du fait que jamais l'on ne voit le visage du chauffeur de ce poids lourd, dont les motivations restent inconnues.
Ce film conçu à l'origine pour la télévision eut un tel succès qu'il fut programmé dans les salles de cinéma. Il remporta le Grand Prix au Festival du film fantastique d'Avoriaz en 1973 et ouvrit à Steven Spielberg les portes d'Hollywood.
80 miles/h ≈ 130 km/h
100 miles/h ≈ 160 km/h
Un autre extrait du même film (le titre est en espagnol)
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DES FILMS
20 juillet 2011
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Voici un poème de Hegésippe Moreau que j'ai illustré de façon indirecte par un très joli tableau de Gaston Bussière, peintre symboliste.
C'était plaisir de voir, sous l'eau limpide et bleue,
Mille petits poissons faisant frémir leur queue,
Se mordre, se poursuivre ou, par bandes nageant,
Ouvrir et refermer leurs nageoires d'argent ;
Puis les saumons bruyants, et, sous son lit de pierre,
L'anguille qui se joue au bord de la rivière.
Tableau de Gaston Bussière (1862-1928)
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DES POEMES
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