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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 15:15

Mme Leprince de Beaumont (1711-1780) est l'auteur du conte La Belle et la Bête, paru en 1757 dans Le Magasin des enfants, livre d'éducation pour la jeunesse.


C'est l'histoire d'un marchand qui, par son imprudence, est obligé de livrer une de ses filles à un monstre, qui en devient amoureux ; elle finit par l'aimer aussi, à cause de sa bonté. Cet amour rend au monstre sa forme de prince, qu'un sortilège lui avait fait perdre, et le prince épouse la jeune fille.


Ce conte apprend aux enfants à distinguer la laideur morale de la laideur physique. La Belle ne peut s'empêcher d'aimer la Bête à cause des attentions inlassables dont celle-ci l'entoure. On trouve ici la justification des mariages fréquents à cette époque, entre hommes mûrs, souvent veufs, et filles très jeunes. Il ne restait à ces vieux maris qu'à entourer leur jeune épouse de toutes les prévenances et aux jeunes femmes à reconnaître la valeur des hommes plus âgés qu'elles pour leur garantir à tous deux une félicité conjugale inaltérable...

 

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a1/Crane_beauty5.jpg/300px-Crane_beauty5.jpg

La Belle et la Bête, illustration de Walter Crane (1874)

 

 

Outre le film La Belle et la Bête réalisé par Jean Cocteau en 1946, avec Jean Marais et Josette Day, l'adaptation cinématographique la plus célèbre de ce conte est le dessin animé réalisé en 1991 pour les studios Disney, dont voici un très joli passage. 

 

 


 

 

 
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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 19:43

Cette poésie suggère l'apaisement et le rêve qui, à l'heure du crépuscule, gagnent les jardins, les maisons et les cœurs.

 

Voici l'heure où le pré, les arbres et les fleurs
Dans l'air dolent et doux soupirent leurs odeurs.
Les baies du lierre obscur où l'ombre se recueille
Sentant venir le soir se couchent dans leurs feuilles ;
Le jet d'eau du jardin, qui monte et redescend,
Fait dans le bassin clair son bruit rafraîchissant ;
La paisible maison respire au jour qui baisse
Les petits orangers fleurissant dans leurs caisses ;
Le feuillage qui boit les vapeurs de l'étang
Lassé des feux du jour s'apaise et se détend ;
Peu à peu la maison entr'ouvre ses fenêtres
Où tout le soir vivant et parfumé pénètre.
Et comme elle, penché sur l'horizon, mon cœur
S'emplit d'ombre, de paix, de rêve et de fraîcheur...

Anna de Noailles (1876-1933), Le Cœur innombrable, 1901

 

 

http://4.bp.blogspot.com/_FIGI-7TQdvY/TNa_fHei-lI/AAAAAAAAAAo/dRPDcIxDq5Q/s1600/jardines.jpg

John Singer Sargent, Les jardines

 

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 10:33

 

Le ciel est le pain quotidien des yeux.

 

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/9a/Alfred_Sisley_008.jpg/800px-Alfred_Sisley_008.jpg

Alfred Sisley (1839-1899), Pont de Villeneuve-la-Garenne, 1872

 

 

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 15:46

Il est vrai que la beauté intérieure a plus de valeur que la beauté extérieure. Et cependant il n'est pas inutile de faire de la gymnastique pour se maintenir en forme et sculpter son corps. Mais faut-il que cela devienne une obsession qui nous empêche de profiter des plaisirs de la bonne chère ?

 

 

http://histoireparis8.canalblog.com/images/villa_casale_2.jpg

Fresque romaine du IVe siècle après J.-C. (Villa Casale, Piazza Armerina, Sicile)

 

 

 

 

http://2.bp.blogspot.com/_Nm_B7FlvPpE/TOpvUAfBXQI/AAAAAAAADws/LczQgnNHiqI/s1600/Tissot+-+Les+dames+de+sport%252C+1883-85+small.jpg

James Tissot (1836-1902), Les femmes de sport (1883-85)

 

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 10:25

Francis Bossus (Paris 1931 - Montréal 1999)

Romancier québécois d'origine française

Il émigre au Canada dans les années cinquante.
La Couleur du rêve est son roman le plus connu.

 

http://www.litterature.org/images/x_ecrivains/p_bossus_francis.jpg 

 

Nous devrions tous être physiquement beaux ;

la mort nous le vaut bien.

 

 

http://static.skynetblogs.be/media/156229/dyn010_original_522_318_pjpeg_2579114_0bf63b7aa54791ea1f8194cddd503503.jpg

James Ensor (1860-1949), L'Intrigue, 1890

 

 

 

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 14:51

Certaines chansons — telles que Les chemises de l'archiduchesse (1937) de Ray Ventura et ses collégiens et Sous les palétuviers (1934) de Pauline Carton et René Koval — semblent avoir été composées par des professeurs de diction soucieux d'aider leurs élèves à prononcer des textes sans bafouiller, zozoter ou bégayer.

En tout cas, c'est l'impression que donnent ces deux petits chefs-d'œuvre d'humour et de bonne humeur que je vous propose d'écouter.

 

 

 

http://farm2.static.flickr.com/1217/753212736_d33628bcd4.jpg

John Sloan (1871-1951), Sun and wind on the roof (1915)

 

 

 

3411036017_725cd597ed.jpgPhoto de palétuviers

 

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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 15:10

Pour ce beau dimanche de la fête des Mères, j'ai choisi un poème de Théodore de Banville (1823-1891), poète français opposé à la fois au matérialisme de son époque et aux excès du lyrisme romantique. Dans ses recueils, il célèbre le culte de la beauté et manifeste une sensibilité teintée de sensualisme.

 

Lorsque, ma sœur et moi, dans les forêts profondes,
Nous avions déchiré nos pieds sur les cailloux,
En nous baisant au front, tu nous appelais fous,
Après avoir maudit nos courses vagabondes.

Puis, comme un vent d'été confond les fraîches ondes
De deux petits ruisseaux, sur un lit calme et doux,
Lorsque tu nous tenais tous deux sur tes genoux,
Tu mêlais en riant nos chevelures blondes.

Et pendant bien longtemps nous restions là blottis,
Heureux, et tu disais parfois : « O chers petits !
Un jour vous serez grands et moi je serai vieille ! »

Les jours se sont enfuis d'un vol mystérieux,
Mais toujours la jeunesse éclatante et vermeille
Fleurit dans ton sourire et brille dans tes yeux.

Théodore de Banville, Roses de Noël

 

http://www.culture.gouv.fr/Wave/image/joconde/0533/m068904_000200_p.jpg

Joseph Beaume (19e siècle), Maman et enfants

 

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 15:46

On peut être natif de la ville de Lyon...

 

http://www.pgiroud.fr/flashHigh/place_bellecour.jpg

Pascal Giroud (né en 1971), Place Bellecour et Basilique de Fourvière

 

 

...sans être né sous le signe astrologique du lion.*

 

http://www.alittlemarket.com/galerie/sell/20857/arts-de-la-table-329495-6ca61.jpg

 

 

* C'est vrai pour moi dans les deux cas.


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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 15:40

En réaction contre le Romantisme qui exaltait les sentiments, le Réalisme s'est imposé dans la seconde moitié du XIXe siècle. Ce courant artistique et littéraire visait à représenter la société telle qu'elle est, sans l'idéaliser.

Le roman Renée Mauperin, écrit en 1864 par les frères Goncourt, nous fait entrer dans la famille Mauperin dont le père, ancien officier de Napoléon, est devenu industriel sous le Second Empire. Dans l'extrait ci-dessous, le fils Henri, jeune avocat, révèle à sa mère ce qu'il pense du mariage.

 

« Je veux me marier, mais bien me marier... Laisse-moi faire, tu verras. Sois tranquille, je ne suis pas de ceux qu'on prend avec un : Elle a de si beaux cheveux et elle aime tant sa mère !... Vois-tu, maman, sans en avoir l'air, j'ai beaucoup réfléchi au mariage... Ce qu'il y a de plus difficile à gagner dans ce monde, ce qui se paye le plus cher, ce qu'on arrache et ce qui se conquiert, ce qu'on n'obtient qu'à force de génie, de chance, de bassesses, de privations, d'efforts enragés, de persévérance, de résolution, d'énergie, d'audace, de travail, c'est l'argent, n'est-ce pas ? c'est le bonheur et l'honneur d'être riche, c'est la jouissance et la considération du million. Eh bien, j'ai vu qu'il y avait un moyen d'arriver à cela, à l'argent, tout droit et tout de suite, sans fatigue, sans peine, sans génie, simplement, naturellement, immédiatement et honorablement : ce moyen, c'est le mariage... J'ai encore vu ceci : c'est qu'il n'y avait besoin ni d'être supérieurement beau, ni d'être étonnamment spirituel pour faire un mariage riche ; il fallait seulement le vouloir, le vouloir froidement et de toutes ses forces, masser sur cette carte-là toutes ses chances, faire en un mot sa carrière de se marier. » 

 

 

http://www.culture.gouv.fr/Wave/image/joconde/0070/m060704_0000939_p.jpgArmand Cambon (1819-1885), Portrait de jeune homme 

 

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 10:00

Voici une comptine bien connue, illustrée par une jolie carte postale ancienne :

 

Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette

Le premier qui rira aura une tapette

 

 

http://4.bp.blogspot.com/_ZTqZszfS6l0/TE8HGM0mruI/AAAAAAAAAbs/1p8WUKItLkg/s400/enfant487.jpg

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Un grand projet orchestré par Quichottine : la publication d'Anthologies rassemblant des textes et des images offertes pour l'Association Rêves qui réalise les rêves des enfants malades.

 

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