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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 17:35

Lucien Guitry (Paris 1860 - Paris 1925)

Comédien français

En 1885, il est engagé dans la troupe permanente au théâtre français de Saint-Pétersbourg, capitale de l'Empire russe où naquit son fils Alexandre (Sacha est un diminutif).

 

http://www.rfi.fr/radiofr/images/095/3guitrypere200.jpg

Lucien et Sacha Guitry en Russie, 1890

 

 

L'égoïste est celui qui n'emploie pas

toutes les minutes de sa vie

à assurer le bonheur de tous les autres égoïstes.

 

 

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2 avril 2011 6 02 /04 /avril /2011 23:05

Edgar Allan Poe (Boston 1809 - Baltimore 1849)

Écrivain américain

Auteur des Histoires extraordinaires et Nouvelles Histoires extraordinaires,

célèbres en France pour leur traduction en 1856 et 1857 par Charles Baudelaire.

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/fb/Edgar_Allan_Poe_portrait_B.jpg/180px-Edgar_Allan_Poe_portrait_B.jpg

 

 

Tout mouvement, de quelque nature qu'il soit, est créateur.

 

 

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2 avril 2011 6 02 /04 /avril /2011 17:06

Blanche Pierson (Saint-Paul, île de la Réunion, 1842 - Paris 1919)

Comédienne française

En 1872, elle joua le rôle de Marguerite Gautier dans La Dame aux camélias.

En 1884, elle entra à la Comédie-Française, devint sociétaire puis membre du Comité de lecture.

 

http://img3.photographersdirect.com/img/262/wm/pd2283437.jpg  

 

Vivre, c'est aimer, et principalement aimer la vie.

 

 

 

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 19:00

Miguel de Cervantes Saavedra, dit Cervantès en français

(Alcalá de Henares 1547 - Madrid 1616)

Écrivain espagnol,

célèbre pour son roman Don Quichotte, publié en deux parties, 1605 et 1615.

 

http://www.sillery.fr/wiki/wp-content/uploads/2011/02/cervantes4-300x264.jpg

 

 

Béni soit celui qui inventa le sommeil !

 

 

http://doudou.gheerbrant.com/wp-content/corinthsommo.jpg

Lovis Corinth, Jeune femme endormie (entre 1858 et 1925)

 

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 16:20

William Ewart Gladstone (Liverpool 1809 - Hawarden, Flintshire 1898)

Homme politique britannique

Premier ministre à plusieurs reprises (1868-1874, 1880-1885, 1886 et 1892-1894)

http://www.spartacus.schoolnet.co.uk/PRgladstoneP2.JPG

 

 

L'amour et le scandale sont les meilleurs sucres pour le thé.

 

http://www.meyabulle.fr/v2/wp-content/uploads/2009/04/tea1-actresses.png

 

 

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 18:12

Delphine de Girardin (Aix-la-Chapelle 1804 - Paris 1855)

Femme de lettres française

Elle écrivit des poèmes, des romans, des chroniques sur la vie parisienne.

Elle tenait un salon littéraire.

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/fa/Louis_Hersent_-_Delphine_de_Girardin.jpg/220px-Louis_Hersent_-_Delphine_de_Girardin.jpg

 

 

Un soupir est un reproche au présent, un sourire à l'avenir.

 

 

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 18:07

Alexis Konstantinovitch Tolstoï (1817 - 1875)

(il est un cousin éloigné de l'écrivain Léon Tolstoï)

Poète et romancier russe, auteur également de nouvelles et de pièces de théâtre

  http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/de/A.K.Tolstoy_by_Repin.jpg/180px-A.K.Tolstoy_by_Repin.jpg

 

 

Si tu veux être heureux, sois-le.

 

 

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 19:30

Paul Géraldy (Paris 1885 - Neuilly-sur-Seine 1983)

Écrivain, poète et dramaturge français

http://images-booknode.com/author_cover_paul_geraldy_70185_250_350

 

 

Si tu m'aimais, et si je t'aimais, comme je t'aimerais !

Toi et Moi (Épigraphe) (1913)


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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 18:20

Oscar Wilde (Dublin 1854 - Paris 1900)

Écrivain et auteur dramatique britannique

http://ecolesoleil.free.fr/imagegazette/oscar_wilde.jpg

 

 

Le seul charme du passé, c'est qu'il est le passé.

Le Portrait de Dorian Gray (1891)

 

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 11:00

Je ne fermai pas l’œil de toute la nuit. Ballotté par un orage de pensées contraires, je repassai dans ma mémoire la longue suite d’inconséquences dont je m’étais rendu coupable, je me reprochai le malheur de deux femmes qui, chacune à sa manière, m’aimaient sincèrement, et réduit à choisir entre des maux inévitables, j’invoquai le Ciel pour me diriger. Tout ce que je souffrais n’avait eu d’autre cause que ma volonté. J’avais voulu me séparer de Mme de Malbée. J’avais voulu m’unir à Cécile : et j’avais marché, par des voies souvent obliques, à ce but que tant de circonstances rendaient si difficile à atteindre. Je crus sentir, que c’était de cette volonté, rebelle à ses ordres, que Dieu me punissait. Les paroles de l’homme qui le premier m’avait inspiré des idées religieuses se représentèrent à mon esprit. Plus d’une fois, soupçonnant mes projets de rupture, sans se douter des nouveaux liens que je voulais contracter, c’est inutilement, m’avait-il dit, que vous croyez briser des nœuds écrits dans le http://fr.academic.ru/pictures/frwiki/77/Marie_Louise_Elisabeth_Vig%C3%A9e-Lebrun_001.jpg Ciel. Ni la distance ni les barrières que vous élèveriez entre Mme de Malbée et vous ne vous arracheraient l’un à l’autre. Vous fuiriez au bout du monde que son âme crierait au fond de votre âme. Vous épouseriez une autre femme : cette femme se trouverait avoir épousé non pas vous, mais sa rivale. Mme de Malbée a des défauts ; il y a du malheur pour vous dans cette liaison : mais chacun a sa croix sur cette terre, et Mme de Malbée est la croix que vous devez porter. Tout ce que je souffrais, le trouble qui s’était élevé au-dedans de moi, au moment où tous les obstacles du dehors étaient surmontés, l’impossibilité, pour ainsi dire magique, car elle n’avait aucune cause extérieure, l’impossibilité, dis-je, que j’éprouvais subitement de faire un seul pas vers le but que je m’étais proposé, me parurent la confirmation de ces vérités funestes qui m’avaient été déclarées, avec autorité, d’un ton prophétique. La conviction complète que tel était en effet l’arrêt céleste, pesa sur moi d’un poids énorme. Je ne me sentis plus aucune force de résistance. Je demandai pardon à la puissance maîtresse de moi d’avoir osé braver ses indications : je lui recommandai Cécile, et je renonçai à elle au fond de mon cœur, par cet acte de résignation, je parvins à retrouver un peu de calme : mais les circonstances n’en étaient pas moins graves et embarrassantes. Cécile était seule, à deux cents lieues de tout protecteur, dans une auberge, agitée, désolée, malade : je ne pouvais la quitter, et rien ne me rassurait sur les suites qu’aurait mon abandon, pour cette âme déjà brisée. Je m’arrêtai au projet suivant. Je demandai à Cécile six mois pour revoir Mme de Malbée, pour me laver d’une dissimulation dont je rougissais, et pour recouvrer le droit de disposer de moi-même. Je lui conseillai d’aller en Suisse, d’y attendre la belle saison, et de retourner en Allemagne. Elle était si découragée qu’elle ne disputa sur rien. Silencieuse, la tête baissée, elle consentit à tout. Mais son regard fixe, l’espèce de stupeur dans laquelle elle était tombée, l’altération de ses traits et de sa voix, tout me faisait craindre que sa santé ne succombât, ou que sa raison ne fût altérée. Nous partîmes ensemble pour Dole. Je comptais m’arrêter chez mon père, tandis que Cécile continuerait sa route jusqu’à Lausanne. Elle fit en chemin quelques efforts pour causer de choses indifférentes. Je tâchais de lui répondre. Notre situation était affreuse, et tout en parlant d’objets étrangers, nous sentions s’échapper de nos yeux des larmes que nous cherchions à nous cacher mutuellement. Tout à coup Cécile tomba dans un évanouissement si profond que toutes mes tentatives pour la ranimer furent inutiles. Je fus forcé de continuer ma route la tenant entre mes bras, sans mouvement, sans couleur et sans vie : et quelquefois je mettais en doute si elle existait encore. Nous arrivâmes ainsi à Dole. Je fis appeler un médecin. Cécile revint à elle, au bout de quelques heures. Le danger paraissait passé. Mais le lendemain elle prit des crampes d’estomac si violentes, qu’en peu de minutes on la crut menacée d’une inflammation qui eût été sans remède. Les médecins, car j’avais réuni tous ceux qui se trouvaient dans cette ville, me donnèrent très peu d’espoir. Des saignées fréquentes diminuèrent pourtant les symptômes qui les alarmaient. La nuit vint. Cécile, épuisée de ce qu’elle avait souffert, et du sang qu’elle avait perdu, s’évanouit de nouveau. Elle resta jusques au matin dans cet état. L’empreinte de la mort était sur tous ses traits et le chirurgien qui veillait avec moi auprès d’elle me montrait dans la contraction de sa bouche, dans ses yeux où l’on apercevait plus qu’un peu de blanc, dans la roideur de ses membres, et dans ses extrémités déjà glacées, les signes avant-coureurs d’une dissolution http://galatea.univ-tlse2.fr/pictura/UtpicturaServeur/Images/NePasOuvrir/2/A2485.jpg inévitable. Cependant elle rouvrit les yeux, mais sans revenir à elle. Le délire succéda à l’insensibilité. Elle parlait à ses parents, comme s’ils l’avaient entourée. Elle se croyait environnée d’objets funèbres. Elle me regardait sans me connaître. Ma voix seule faisait impression sur elle, et cette impression paraissait douloureuse. Ce délire dura longtemps, et fut suivi d’un sommeil léthargique. Lorsqu’elle se réveilla dans l’après-dînée du jour suivant, elle était d’une telle faiblesse que les médecins m’assurèrent qu’elle succomberait à la moindre crise. Elle ne pouvait ni prononcer un mot ni soulever la tête : et ce fut avec beaucoup de peine qu’on parvint à lui faire avaler quelques gouttes de lait.



Voilà ! C'est la fin d'un récit inachevé. Cécile s'en sortira puisque le narrateur nous annonce, dès la première ligne de la première époque, qu'elle est devenue sa femme.

 

Benjamin Constant, homme politique et écrivain français d'origine suisse (Lausanne 1767 - Paris 1830), s'est inspiré de son histoire d'amour avec Charlotte de Hardenberg qu'il finit par épouser en 1808, quinze ans après l'avoir rencontrée, et de sa liaison orageuse et passionnée avec Mme de Staël (Mme de Malbée dans le récit) dont il fit la connaissance en 1794 et qu'il se décida à quitter en 1811.

 

Célèbre pour son roman Adolphe (1816) et pour ses récits autobiographiques Cécile (vers 1810), Ma vie, Amélie et Germaine, Benjamin Constant fait preuve d'une extrême subtilité dans l'analyse psychologique pour dépeindre "ce mélange d'égoïsme et de sensibilité qui se combinait en lui pour son malheur et celui des autres". Son style est précis, lucide, facile à lire et... très actuel.

 

Ce qui m'a intéressée dans cette histoire, c'est le thème de l'irrésolution, de l'hésitation perpétuelle, de l'impossibilité de choisir. Cette indécision se rapporte à la vie sentimentale ; elle pourrait tout aussi bien concerner la vie professionnelle.

 

J'espère que vous avez pris autant de plaisir à lire ce récit de Benjamin Constant que j'en ai pris à le dactylographier.

 

 

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